Financez votre formation
Plusieurs dispositifs d'aides financières peuvent vous aider à financer votre formation au sein du GRETA de la Création du Design et des Métiers d'Art.
Nous vous les présentons ci-dessous, ils sont à étudier en fonction de votre situation professionnelle.
La loi pour la Liberté de choisir son avenir professionnel a été adoptée par L’assemblée nationale le 1er août 2018 et promulguée par le Président de la République, le 5 septembre.
Elle réforme l’apprentissage et la formation professionnelle.
Les éléments d’information de cette rubrique prennent en compte les changements apportés par cette loi.
Il est possible de faire financer une formation professionnelle par le biais de différents dispositifs :
- Le Compte Personnel de Formation (CPF)
- Le projet de Transition Professionnelle (PTP)
- Le Contrat de Sécurisation Professionnelle (CSP)
- Le Contrat de Professionnalisation
- Le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE)
- Le Plan de Développement des compétences
- La Reconversion ou Promotion par l’alternance (Pro-A)
- Les formations conventionnées
- L’aide individuelle à la formation du Pôle Emploi
- L’aide individuelle régionale vers l’emploi (AIRE)
1. Le Compte Personnel de formation (CPF)
Il concerne toutes les personnes engagées dans la vie active, indépendamment du statut :
- les salariés du secteur privé ;
- les personnes sans emploi, inscrites à Pôle emploi (primo-demandeurs d’emploi…) ;
- les jeunes sortis du système scolaire actuellement en recherche d’emploi.
Le compte personnel de formation (CPF) est ouvert pour toute personne âgée d’au moins seize ans, qu’elle soit salariée, à la recherche d’un emploi ou accompagnée dans un projet d’orientation et d’insertion professionnelle.
Par dérogation, un compte personnel de formation est ouvert dès l’âge de quinze ans pour les apprentis.
Activation du Compte Personnel de Formation
Chaque personne dispose, sur le site officiel www.moncompteactivite.gouv.fr d’un espace personnel sécurisé lui permettant d’activer son compte personnel de formation.
Ce site lui permet également :
- d’accéder aux informations qui le concernent (par exemple : le crédit en euros enregistré sur son compte) ;
- d’obtenir des informations sur les formations auxquelles il peut recourir dans le cadre du compte personnel de formation.
À noter : le lancement d’une application dédiée est prévu mi-octobre 2019, pour permettre aux usagers de choisir, de réserver et d’acheter en ligne leurs formations, sans intermédiaire. Dans un premier temps, ce nouvel outil permettra aux usagers de consulter leurs droits à la formation, apportera des informations claires sur l’offre proposée par les organismes de formation et répondra rapidement à leurs demandes de renseignement ou d’inscription.
Alimentation du CPF
-
CONVERSION EN EUROS DES HEURES ACQUISES AVANT LE 1er JANVIER 2019
Dans le cadre de la loi pour la Liberté de choisir son avenir professionnel, le compte personnel de formation est crédité en euros et non plus en heures, à compter du 1er janvier 2019
– voir Décret n° 2018-1153 du 14 décembre 2018.
Les heures acquises au titre du compte personnel de formation et du DIF avant le 1er janvier 2019 sont converties en euros à raison de 15 euros par heure à partir du 1er janvier 2019.
L’inscription du crédit en euros s’effectuera dans le courant du premier trimestre suivant l’année d’acquisition (par exemple, pour un salarié, l’inscription du crédit en euros se fait au cours du premier semestre 2019, au titre de l’activité salariée exercée en 2018).
Par exemple, un salarié qui n’a jamais utilisé son DIF (120 heures) et qui dispose encore de son stock d’heures de compte personnel de formation acquises depuis 2015 (72 heures) aura donc 2 280 euros sur son compte. A cette somme viendront s’ajouter, au courant du premier trimestre 2019, 360 euros pour les 24 heures acquises au titre de l’année 2018.
Rappel : Le compte personnel de formation s’est substitué au droit individuel à la formation (DIF) le 1er janvier 2015, avec reprise des droits acquis sur ce dernier. Le reliquat des heures DIF non consommées peut être transféré dans le compte personnel de formation. Cette opération se fait sur la base d’une attestation fournie par l’employeur pour les salariés et agents consulaires.
Les heures acquises par les salariés au titre du DIF avant l’entrée en vigueur du compte personnel de formation restent mobilisables jusqu’au 31 décembre 2020.
-
ALIMENTATION DU CPF SELON VOTRE SITUATION
Les salariés
Les salariés – ayant effectué une durée de travail supérieure ou égale à la moitié de la durée légale ou conventionnelle du travail sur l’ensemble de l’année – cumulent 500 euros par an pour se former (plafonné à 5 000 euros).
Pour les salariés peu ou pas qualifiés (niveau BEP, CAP), le montant annuel du crédit CPF est majoré à 800 euros (plafonné à 8 000 euros).
Les salariés à temps partiel
Les salariés à temps partiel, dont le temps de travail est compris entre 50 % et 100 % du temps complet, bénéficient des mêmes rythmes d’acquisition des droits que les salariés à temps plein afin de renforcer leur accès à la formation et leur employabilité.
Une proratisation est maintenue pour les salariés dont le temps partiel est inférieur à 50 % du temps complet.
Travailleurs indépendants, membres des professions libérales et des professions non salariées, leurs conjoints collaborateurs et artistes, auteurs
Le compte personnel de formation est crédité à hauteur de 500 euros par année d’activité, dans la limite de 5 000 euros.
Pour une personne qui n’a pas exercé son activité au titre d’une année entière, ce montant annuel est calculé au prorata du temps d’exercice de l’activité au cours de l’année.
Agents publics
le compte personnel de formation s’est ouvert depuis le 1er janvier 2017 aux agents de la fonction publique, et aux agents consulaires.
Consultez le site de la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP).
Emplois à caractère saisonnier
Les salariés à caractère saisonnier, au sens du 3° de l’article L.1242-2 du code du travail, peuvent bénéficier, en application d’un accord ou d’une décision unilatérale de l’employeur, de droits majorés sur leur CPF.
Les personnes en recherche d’emploi
Les droits à la formation acquis pendant l’activité sont attachés à la personne active. De ce fait, leur portabilité est assurée, y compris lorsque la personne change de statut, passant du statut de salarié à celui de personne en recherche d’emploi, qu’elle soit inscrite ou non à Pôle emploi.
Les personnes handicapées accueillies dans un établissement ou service d’aide par le travail (ESAT)
La personne d’au moins 16 ans admise en ESAT, ayant conclu un contrat de soutien et d’aide par le travail, bénéficie d’un compte personnel de formation. Le montant annuel du crédit du compte personnel de formation est majoré à 800 euros par année d’admission à temps plein ou à temps partiel, dans la limite d’un plafond total de 8 000 euros).
Le compte personnel de formation est mobilisé par le titulaire ou son représentant légal afin qu’il puisse suivre, à son initiative, une formation.
Les formations Éligibles au CPF
Sont éligibles au CPF depuis le 1er janvier 2019 :
- Les certifications enregistrées dans le répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) ;
- les attestations de validation de blocs de compétences correspondant à une partie de certification inscrite au RNCP ;
- les certifications et habilitations enregistrées dans le répertoire spécifique correspondant à des compétences professionnelles complémentaires aux certifications professionnelles. ce répertoire spécifique va prendre la suite de l’actuel inventaire élaboré par la commission nationale de la certification professionnelle qui recense » les certifications et habilitations correspondant à des compétences transversales exercées en situation professionnelle ».
- les actions permettant de faire valider les acquis de l’expérience ;
- les bilans de compétences ;
- les actions de formation d’accompagnement et de conseil dispensées aux créateurs ou repreneurs d’entreprises ayant pour objet de réaliser leur projet de création ou de reprise d’entreprise et de pérenniser l’activité de celle-ci.
Quelles sont les formations éligibles au compte personnel de formation ?
Cliquez ici pour retrouver la liste des formations du Greta CDMA financées par CPF.
Pour aller plus loin :
- Site internet officiel du CPF : http://www.moncompteformation.gouv.fr/
- Site du Ministère du travail sur le CPF : https://travail-emploi.gouv.fr/formation-professionnelle/evoluer-professionnellement/article/compte-personnel-de-formation
2. Le Projet de Transition Professionnelle (PTP)
Il remplace Le Congé individuel de formation (CIF) eu À compter du 1er janvier 2019.
Le projet de transition professionnelle est une modalité particulière de mobilisation du compte personnel de formation, permettant aux salariés souhaitant changer de métier ou de profession de financer des formations certifiantes éligibles au compte personnel de formation ,en lien avec leur projet.
Les conditions pour en bénéficier :
Pour bénéficier d’un projet de transition professionnelle, le salarié en CDI doit justifier d’une ancienneté d’au moins 24 mois, consécutifs ou non, dont 12 mois dans l’entreprise, quelle qu’ait été la nature des contrats de travail successifs. L’ancienneté s’apprécie à la date de départ en formation du salarié.
Le salarié en CDD doit justifier d’une activité salariée d’au moins 2 ans consécutifs ou non, quelque soit la nature des contrats successifs, au cours des 5 dernières années dont 4 mois en CDD au cours des 12 derniers mois.
La condition d’ancienneté n’est pas exigée pour :
- les personnes bénéficiaires de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapées (OETH) [article L. 5212-13] ;
- les salariés licenciés pour motif économique ou pour inaptitude, n’ayant pas suivi de formation entre leur licenciement et leur nouvel emploi.
La durée est d’au maximum :
- 1 an pour une formation à temps plein
- ou 1 200 heures pour une formation discontinue ou à temps partiel.
Quelle sont les démarches à accomplir auprès de l’employeur ?
Le salarié en CDI
- Lorsque la formation souhaitée comporte une interruption continue de travail de plus de 6 mois : le salarié doit adresser une demande écrite à l’employeur au plus tard 120 jours avant le début de l’action de formation.
- Lorsque la formation souhaitée comporte une interruption continue de travail de moins de 6 mois, ou à temps partiel, le salarié doit adresser une demande écrite à l’employeur au plus tard 60 jours avant le début de l’action de formation.
L’employeur doit répondre au salarié dans les 30 jours suivant la réception de la demande de congé.
En l’absence de réponse de l’employeur dans le délai imparti, l’autorisation de congé est acquise de plein droit.
L’employeur peut refuser une demande de congé dans le cadre d’un projet de transition professionnelle si le salarié ne respecte pas les conditions d’ancienneté ou de demande d’absence.
L’employeur peut proposer un report du congé, dans la limite de 9 mois, dans les cas suivants :
- s’il estime que cette absence pourrait avoir des conséquences préjudiciables à la production et à la marche de l’entreprise (avec consultation Comité social et économique),
- pour effectifs simultanément absents.
Le salarié en CDD
Lorsque le salarié est titulaire d’un CDD, il peut adresser une demande de prise en charge d’un PTP. La demande est à adresser à la commission paritaire interprofessionnelle régionale compétente au cours de l’exécution de son contrat de travail. L’accord préalable de l’employeur est requis lorsque le salarié souhaite suivre l’action de formation correspondante pour tout ou partie pendant son temps de travail.
Le Salarié en CDD doit faire démarrer sa formation au plus tard dans les 6 mois après la fin de son contrat de travail.
La rémunération pendant le congé de transition professionnelle
À partir du 1er janvier 2020, les commissions paritaires interprofessionnelles (CPIR) seront chargées de prendre en charge financièrement les projets de transition professionnelle. Dans l’attente de la mise en place des CPIR, cette mission sera assurée par les Fongecif et Opacif.
Le salarié en CDI
Lorsque la formation est réalisée sur le temps de travail, le bénéficiaire d’un congé de transition professionnelle peut bénéficier d’une rémunération, dès lors qu’il a obtenu l’accord de la commission paritaire interprofessionnelle régionale (CPIR). Cette rémunération est conditionnée à l’assiduité du salarié à la formation ou au stage demandés pour obtenir la certification visée.
La rémunération du salarié est (en partie) maintenue :
- salaire inférieur ou égal à 2 Smic, rémunération maintenue à 100 % ;
- salaire supérieur à 2 Smic, rémunération maintenue à 90 % pour les formations s’étalant sur une année (ou d’une durée de 1 200 heures pour les formations discontinues ou à temps partiel), à 60 % pour les années suivantes ou à partir de la 1 201ème heure.
Pendant le PTP, le salarié, qui a le statut de stagiaire de la formation professionnelle, bénéficie du maintien de sa protection sociale.
- Dans les entreprises de 50 salariés ou plus, la rémunération et les cotisations sociales légales et conventionnelles sont versées directement au salarié par l’employeur, qui sera ensuite remboursé par les Fongecif et Opacif (en 2019) ou la CPIR (à partir du 1er janvier 2020).
- Dans les entreprises de moins de 50 salariés et les particuliers employeurs, la rémunération est versée directement par la CPIR (à partir du 1er janvier 2020). En 2019, à titre transitoire, l’employeur continue de verser la rémunération directement au salarié. Il est ensuite remboursé par les Fongecif et Opacif.
Le salarié en CDD
Le salarié titulaire d’un contrat de travail à durée déterminée, qui bénéficie d’un projet de transition professionnelle, peut bénéficier d’une rémunération. Celle-ci est versée par les Fongecif et Opacif (en 2019) ou la CPIR (à partir du 1er janvier 2020), dans les mêmes conditions que les dispositions prévues pour le Congé individuel de formation CDD.
Dans ce cas, le salarié doit effectuer une demande de prise en charge de son projet de transition professionnelle à la commission paritaire interprofessionnelle régionale agréée sur son lieu de résidence principale ou de son lieu de travail.
Concernant la rémunération, le salaire moyen de référence est calculé sur la base des derniers mois en CDD.
Comment est financé le projet de transition professionnelle ?
- Jusqu’au 31 décembre 2019, le financement des projets de transition professionnelle est assuré par des organismes paritaires agréés par l’État: les Fongecif (fonds de gestion du Congé individuel de formation, présents dans chaque région). Ces organismes assurent par ailleurs jusqu’à leur terme la prise en charge des congés individuels de formation (CIF) accordés avant le 31 décembre 2018.
- À compter du 1er janvier 2020, les CPIR se substitueront aux Fongecif.
Une CPIR (commission paritaire interprofessionnelle régionale) sera agréée dans chaque région et sera gérée par une association paritaire, administrée par un conseil d’administration composé de représentants des organisations syndicales de salariés et des organisations professionnelles d’employeurs représentatives au niveau national et interprofessionnel.
L’agrément des commissions sera accordé par arrêté du ministre chargé de la formation professionnelle. Cet agrément sera subordonné à l’existence d’un accord interprofessionnel conclu à cette fin entre les organisations d’employeurs et de salariés représentatives au plan national et interprofessionnel.
Remarque : le projet de loi pour « la liberté de choisir son avenir professionnel » prévoit la transformation des OPCA en opérateurs de compétences au 1er janvier 2019. Ce texte indique également que les OPACIF assurent jusqu’à leurs termes la prise en charge financière des CIF accordés avant le 1er janvier 2019.
Pour aller plus loin
- La page du site service-public.fr consacrée au Projet de Transition Professionnelle : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F14018
- Le site du ministère du travail : http://travail-emploi.gouv.fr/formation-professionnelle/formation-professionnelle-des-salaries/article/le-conge-individuel-de-formation-cif
- Le site de l’un des OPACIF principal en Ile-de-France : http://www.fongecif-idf.fr/
- A voir également cet OPACIF pour les intermittents du spectacle : https://www.afdas.com/
3. Le Contrat de Sécurisation Professionnelle (CSP)
Le dispositif du Contrat de Sécurisation Professionnelle s’applique aux procédures de licenciement économique engagées à compter du 1er septembre 2011.
Il concerne tous les salariés visés par une procédure de licenciement économique qui totalisent au moins 4 mois d’affiliation à l’assurance chômage sur les 28 derniers mois pour les personnes de moins de 50 ans, ou 36 derniers mois pour les personnes de plus de 50 ans.
Grâce au CSP, vous pouvez financer une formation qui vous permettra un retour rapide à l’emploi.
C’est l’OPCA de votre ancienne entreprise qui financera la formation mais c’est Pôle Emploi qui doit la prescrire. Pour cela, l’action de formation ne doit pas excéder la durée du CSP, soit 12 mois maximum à partir du licenciement.
Pour obtenir un financement CSP, vous devez fournir un devis à votre conseiller Pôle Emploi qui est le à pouvoir ouvrir ce financement.
Vous pouvez également mobiliser votre Compte Personnel de Formation (CPF) pour compléter le financement de votre formation.
Pour aller plus loin :
- Le site de Pôle Emploi : http://www.pole-emploi.fr/candidat/le-contrat-de-securisation-professionnelle-csp–@/article.jspz?id=61019
4. Le contrat de professionnalisation
Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail conclu entre un employeur et un salarié. Il permet l’acquisition d’une qualification professionnelle (diplôme, titre, certificat de qualification profession…) reconnue par l’Etat et/ou la branche professionnelle. L’objectif étant l’insertion ou le retour à l’emploi des jeunes et des adultes.
Qui peut en bénéficier ?
- Jeunes âgés de 16 à 25 ans
- Demandeurs d’emploi âgés de 16 ans et plus
- Bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) ou de l’allocation aux adultes handicapés (AAH)
- Tous les employeurs, du moment qu’ils sont assujettis au financement de la formation professionnelle continue, peuvent conclure des contrats de professionnalisations.
Quels avantages ?
Pour le bénéficiaire
Une formation gratuite et rémunérée
Salarié(e) de l’entreprise, votre formation est intégralement prise en charge. Vous êtes rémunéré(e) entre 55 et 100% du Smic en fonction de votre âge et votre niveau d’études.
Âge et niveau de formation | % en fonction du SMIC |
– 21 ans non titulaire du Baccalauréat ou Bac général | 55 % |
– 21 ans Bac Techno ou Bac Pro | 65 % |
+ 21 ans non titulaire du Baccalauréat ou Bac général | 70 % |
+ 21 ans Bac Techno ou Bac Pro | 80 % |
26 ans et + | 100 % |
Des minima plus élevés peuvent être prévus par la convention collective, l’accord des parties, l’OPCA,… après signature d’accords de branches, révision à la hausse des pourcentages de rémunération.
Vous bénéficiez du statut de salarié
Vous bénéficiez des mêmes droits en matière de remboursement des frais de transport. La prise en charge s’effectue à 50% du titre de transport sur justificatif.
En étant salarié(e) de l’entreprise, vous pouvez accéder au CE, obtenir des tickets restaurant, des chèques vacances, bénéficier de la mutuelle, de prime…
Vous bénéficiez également de l’affiliation au régime général de sécurité sociale.
Une véritable expérience professionnelle
Le contrat de professionnalisation est une véritable passerelle vers l’univers professionnel car il favorise l’immersion dans le monde du travail. L’alternance vous apporte professionnalisme et crédibilité auprès des employeurs et cela dès le début de votre carrière.
Pour l’entreprise
Aides financières à l’embauche
De nombreuses aides sont prévues pour inciter à embaucher des salariés en contrat de professionnalisation. Pour plus d’informations sur ces aides, rendez-vous sur le site du ministère du travail : http://travail-emploi.gouv.fr/formation-professionnelle/formation-en-alternance/article/le-contrat-de-professionnalisation
Pour aller plus loin :
Le portail de l’alternance rassemble l’ensemble des informations concernant le contrat de professionnalisation, que ce soit à l’attention des bénéficiaires ou des entreprises : https://www.alternance.emploi.gouv.fr/portail_alternance/jcms/pa_5012/navigation/accueil
5. Le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE)
L’employeur qui envisage une procédure de licenciement pour motif économique doit, dans certains cas, établir et mettre en œuvre un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).
Le PSE vise à éviter les licenciements ou, à défaut, à en limiter le nombre. Il doit également faciliter le reclassement des salariés dont le licenciement est inévitable.
Le PSE est obligatoire dans les entreprises d’au moins 50 salariés, lorsque le projet de licenciement concerne au moins 10 salariés sur une période de 30 jours.
Le PSE vise à éviter les licenciements ou à en limiter le nombre. Il doit notamment prévoir :
- des actions de formation, de validation des acquis de l’expérience (VAE) ou de reconversion de nature à faciliter le reclassement interne ou externe des salariés sur des emplois équivalents,
- les conditions de mise en œuvre du congé de reclassement ou du contrat de sécurisation professionnelle (CSP),
Pour aller plus loin : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2811
6. Le Plan de Développement des compétences
À compter du 1er janvier 2019 le plan de développement des compétences remplace le plan de formation.
Il permet aux salariés de suivre des actions de formation à l’initiative de leur employeur, par opposition aux formations qu’ils peuvent suivre de leur propre initiative grâce à leur compte personnel de formation.
Il est désormais possible de réaliser des formations en situation de travail (FEST), en plus des formations en présentiel ou en tout ou partie à distance.
Qui est concerné par le plan de développement des compétences ?
- Du côté des employeurs
L’élaboration d’un plan de développement des compétences peut concerner toutes les entreprises quelle que soit leur taille. La mise en œuvre ou non d’un plan de développement des compétences relève de la décision pleine et entière de l’employeur, après consultation des représentants du personnel.
Le plan de développement des compétences peut également prévoir des actions de bilan de compétences et de validation des acquis de l’expérience (VAE). - Du côté des salariés
Tout salarié peut être visé par une action de formation prévue par le plan de développement des compétences de son entreprise.
Le départ en formation est alors assimilé à l’exécution normale de son contrat de travail. Il ne peut pas s’y opposer (sauf cas particuliers) : la demande de l’employeur relève de son pouvoir de direction, ne pas s’y soumettre peut être qualifié de faute professionnelle pouvant justifier, le cas échéant, un licenciement.
Statut du salarié en formation dans le cadre du plan de développement des compétences
Être en formation dans le cadre du plan de développement des compétences est assimilé à l’exécution normale du contrat de travail : le salarié doit donc suivre avec assiduité la formation et ne peut s’opposer à la décision éventuelle de l’employeur de le réintégrer à son poste de travail avant la fin de la formation.
Maintien de la rémunération
Durant la formation, le salarié continue à être rémunéré et conserve sa protection sociale habituelle. Si un accident survient au cours de la formation, il s’agira d’un accident du travail.
Coût de la formation à la charge de l’entreprise
Le coût de la formation reste à la charge de l’entreprise. Les frais de restauration et d’hébergement occasionnés par la formation sont remboursés ou pris en charge directement par l’employeur selon les règles habituellement appliquées dans l’entreprise pour les missions professionnelles.
Formation pendant le temps de travail, sauf exceptions
La formation mise en œuvre dans le cadre du plan de développement des compétences a lieu en principe durant le temps de travail.
Pour aller plus loin : https://travail-emploi.gouv.fr/formation-professionnelle/entreprises-et-formation/article/le-plan-de-developpement-des-competences
7.La reconversion ou promotion par alternance (« Pro-A »).
Dans le cadre de la loi du 5 septembre du 2018, la période de professionnalisation laisse place à un nouveau dispositif de reconversion ou promotion par alternance (« Pro-A »).
Ce dispositif va permettre aux personnes en emploi, peu ou pas qualifiées, de bénéficier d’une mobilité interne ou de se reconvertir en changeant de métier au sein même de leur entreprise grâce à des actions de formation.
A qui s’adresse la reconversion ou la promotion par alternance ?
Le Pro-A est principalement destiné :
- aux salariés en CDI dont la qualification est inférieure ou égale à un diplôme de niveau II (soit un diplôme de niveau licence) ;
- aux salariés en CUI (contrat unique d’insertion) à durée indéterminée ;
- mais également aux salariés dont la qualification n’est pas suffisante au regard des évolutions technologiques ou de l’organisation du travail.
Objectifs de la reconversion ou la promotion par alternance ?
Elle vise à faciliter un changement de métier ou de profession ou une promotion sociale ou professionnelle via l’obtention d’une qualification reconnue ou d’une certification.
Les formations suivies doivent permettre d’acquérir :
- un diplôme ou un titre à finalité professionnelle enregistré au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) ;
- un certificat de qualification professionnelle (CQP) ;
- une qualification reconnue dans les classifications d’une convention collective nationale de branche.
Le dispositif Pro-A permet d’atteindre un niveau de qualification supérieur ou identique à celui détenu par le salarié.
Comment se déroule un parcours de formation en Pro A ?
La formation organisée au titre de « Pro-A » repose sur l’alternance entre formation théorique en centre de formation et activités professionnelles en entreprise, en lien avec la formation suivie.
Pro-A se déroule dans les mêmes conditions que le contrat de professionnalisation (volume de formation minimal et maximal, durée maximale du dispositif, conditions du tutorat, etc.).
L’action de formation peut se dérouler en tout ou partie :
- pendant le temps de travail, avec maintien de la rémunération ;
- en dehors du temps de travail, avec l’accord écrit du salarié et sans dépasser une limite fixée par accord collectif (d’entreprise ou de branche) ou à défaut d’un tel accord, 30 heures par salarié et par an.
L’employeur désigne, parmi les salariés de l’entreprise, un tuteur chargé d’accompagner chaque bénéficiaire de la reconversion ou la promotion par alternance.
Quel impact sur le contrat de travail du salarié ?
La conclusion d’un avenant au contrat de travail, précisant la durée et l’objet de l’action de formation envisagée est obligatoire. Cet avenant doit être déposé auprès de l’OPCO.
Pendant sa formation, le salarié bénéficie de la protection sociale en matière d’accidents du travail et de maladies professionnelles.
Lorsque la formation se déroule pendant le temps de travail, le maintien de la rémunération du salarié est assuré.
Comment faire la demande de Pro-A ?
- Dans l’entreprise : la mobilisation du dispositif figure parmi les sujets à aborder lors de l’entretien professionnel.
- Hors de l’entreprise : en s’adressant à son opérateur de compétences (OPCO), chargé du financement de la formation réalisée dans le cadre de « Pro-A ».
Pour aller plus loin :
Le site du ministère du travail : https://travail-emploi.gouv.fr/formation-professionnelle/se-former-en-alternance/le-contrat-de-professionnalisation/article/reconversion-et-promotion-par-alternance-pro-a
Le site service-public.fr https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F13516
8. Les formations conventionnées
Les demandeurs d’emploi et les jeunes adultes en insertion peuvent bénéficier d’actions de formation permettant de faciliter leur insertion ou réinsertion et leur accès à l’emploi.
Les formations conventionnées Région ile de France
Pour lutter contre le chômage, la Région favorise l’insertion professionnelle des jeunes et le développement des compétences et des qualifications des demandeurs d’emploi et des salariés fragilisés. Elle soutient aussi les emplois-tremplin et les emplois d’avenir.
C’est également la Région Ile-de-France qui à la charge de la mise en place, en partenariat avec Pôle Emploi et les centres de formation, du plan 500 000 formations lancé au début de l’année 2016.
Les formations conventionnées par le Conseil Régional d’Ile-de-France (CRIF) pour le GRETA de la Création, du Design et des Métiers d’Art :
La Région Ile-de-France finance à certains moments des places réservées aux demandeurs d’emploi. Dans ce cas, les formations sont précisées ici :
Les formations conventionnées proposées par Pôle Emploi
Pôle Emploi peut vous proposer diverses solutions adaptées à votre situation :
Une action de formation préalable au recrutement pour vous adapter à une offre d’emploi non pourvue,
Une action de formation en organisme de formation, visant à répondre aux besoins de recrutement des entreprises sur un territoire ou par une branche professionnelle,
Dans le cadre du contrat d’accompagnement formation initié par le gouvernement pour les jeunes de moins de 26 ans, une offre de formation spécifique permettant l’accès à une certification, ou une adaptation des compétences ou une préparation à la qualification.
Ces formations sont mises à disposition par Pôle emploi dans chaque région.
Pour en savoir plus, renseignez-vous auprès de votre conseiller Pôle emploi, et, pour le contrat d’accompagnement formation, auprès de votre conseiller Mission Locale.
9. L’aide individuelle à la formation du Pôle Emploi
Lorsqu’un demandeur d’emploi souhaite suivre une formation qui n’est pas éligible au CPF, ni conventionnée, il est possible de solliciter une Aide Individuelle à la Formation (AIF) auprès de son conseiller Pôle Emploi, qui peut venir compléter les aides des collectivités territoriales, des OPCA ou des OPACIF.
Ces demandes sont étudiées au cas par cas, et doivent être en cohérence avec le projet personnalisé d’accès à l’emploi (PPAE) du demandeur.
Pour aller plus loin :
http://www.pole-emploi.fr/candidat/l-aide-individuelle-a-la-formation-aif–@/article.jspz?id=60856
10. L’aide individuelle Régionale à l’Emploi
La Région facilite l’accès ou retour à l’emploi en Île-de-France en :
- finançant des projets individuels de formation afin de faciliter l’accès, le maintien ou le retour à l’emploi ;
- répondant à des demandes de formation professionnelle qui ne trouvent pas de réponse actuellement ou qui relèvent de métiers rares ou de secteurs en tension.
Les formations du GRETA de la Création, du Design et des Métiers d’Art qui bénéficient de cette aide sont actuellement :
- CAP Arts et technique de la bijouterie-joaillerie option bijouterie-joaillerie
- CQP Éditeur numérique
- CQP Webdesigner
Pour aller plus loin : https://www.iledefrance.fr/aides-services/aide-individuelle-regionale-vers-l-emploi-aire